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dimanche 1 octobre 2000

Dmitri Vladimirovich Kuznetsov Snuff

Tout Public
Un certain nombre d'éléments autour des snuff movies sont caractéristiques de ce qu'on nomme une légende urbaine, ce qui mène beaucoup de personnes à penser que ces films n'existeraient pas, ou seulement de façon très exceptionnelle, sans qu'existe un marché organisé.

En 2001, la journaliste française Sarah Finger a publié un ouvrage relatant son enquête de deux années sur le phénomène des snuff movies, notamment auprès d'Interpol et du FBI. Sarah Finger y explique pourquoi elle met en doute à ce jour l'existence de ces films et semble les ranger dans le domaine des légendes urbaines et des rumeurs circulant sur Internet. Le sociologue Jean-Bruno Renard estime également que les snuff movies sont sans doute une légende.

D'après un article du journal anglais The Observer, les autorités russes ont en l'an 2000 procédé à l'arrestation du Russe Dmitri Vladimirovich Kuznetsov, 30 ans, réalisateur de vidéos de type snuff où l'on voyait le viol, la torture et le meurtre réels d'enfants. Toujours d'après l'article, l'enquête montre que l'individu écoulait à prix d'or sa production dans des pays comme la Grande-Bretagne ou l'Italie à destination d'une clientèle sadique et pédophile.

Article The Observer,

La Grande-Bretagne est un maillon-clé dans la plus grande enquête internationale sur la production et la fourniture de films "snuff" pédophiles - dans lesquels les enfants sont assassinés sur pellicule - qu'une enquête du Observer peut révéler.

Le principal suspect dans l'enquête, un Russe qui a été arrêté la semaine dernière à Moscou pour la distribution de milliers de vidéos ainsi que des images pédo-pornographiques, a été retrouvé suite à la saisie de ses productions chez des pédophiles britanniques.

Dimitri Vladimirovitch Kouznetsov, 30 ans, mécanicien à Moscou, a été identifié suite à l'enquête des douanes et de la police britanniques qui avaient saisi des vidéos porno pédophiles violentes.

La semaine dernière, la police italienne a saisi 3000 vidéos de Kouznetsov en route vers une clientèle italienne, déclenchant ainsi une chasse internationale contre les pédophiles ayant achetés ces vidéos. Les enquêteurs italiens disent que ce matériel comprend des séquences d'enfants qui meurent pendant les abus. Le parquet de Naples envisage des charges à l'encontre des clients pour complicité de meurtre. Ils disent que certains peuvent avoir demandé spécifiquement des films de meurtres.

Les autorités britanniques ont confirmé hier que des dizaines de vidéos de Kuznetsov, qui ont été produites dans son petit appartement du quartier de Vykhino à Moscou, ont été trouvées au Royaume-Uni. Ils craignent que des "snuff" avec morts d'enfants aient été également importés.

Une dizaine d'hommes britanniques ont déjà été arrêtés et inculpés d'infractions présumées de connection avec le réseau russe. Un second réseau de pédo-pornographie russe, qui aurait eu un distributeur anglais, a été démantelé plus tôt cette année. L'enquête sur l'importation de ces films russe pédo-porno violents, qui a conduit à l'identification et l'emprisonnement ultérieur de Kuznetsov, a débuté il y a environ 15 mois après que les douanes aient saisi du matériel entrant dans le pays. Depuis lors, il y a eu des dizaines d'autres découvertes.

« Nous avons vu des choses très très cruelles, des abus sadiques impliquant de très jeunes enfants, mais les décès réels nous amènent à un tout autre niveau. C'est très inquiétant. », a déclaré ce week-end un officier supérieur des douanes.

Les pédophiles britaniques payaient entre 70 et 140 Euro pour des cassettes de Kuznetsov, a dit l'officier. D'autres frais ont été payés pour l'accès à un site web qui présente des photos de sévices extrêmement violents.

Bien que les deux hommes arrêtés avec Kuznetsov aient été également emprisonnés par les autorités de Moscou, un seul des trois reste derrière les barreaux. Dmitri Ivanov a été condamné à 11 ans pour avoir participé aux violences filmées. Les autres ont été libérés lors d'une amnistie visant à lutter contre le surpeuplement des prisons russes.

Lorsque les agents du Département des enquêtes criminelles de Moscou ont perquisitionné l'appartement de Kuznetsov, ils ont trouvé deux garçons dans un studio de fortune.
Ils ont saisi une grande quantité de films et autre matériel pornographique ainsi que des listes de clients en Italie, en Allemagne, en Amérique et en Grande-Bretagne.

La semaine dernière, les détectives italiens, après des mois de recherche, ont arrêté huit personnes. La police a fouillé plus de 600 maisons et disent qu'ils ont maintenant des preuves contre environ 500 personnes. Parmi les suspects étaient des hommes d'affaires, des fonctionnaires et étudiants d'université. Plusieurs d'entre-eux sont mariés et ont des enfants. Des centaines de personnes sont également concernées en Allemagne.

Les vidéos russes, qui avaient été commandées sur internet, ont été interceptées quand elles sont arrivées en Italie par la poste, reconditionnées et ensuite livrées par des policiers en civil. Elles coûtent entre 340 et 4500 Euro, en fonction du type de film.

Les films avec de jeunes enfants nus étaient nommés "snipe" vidéo. La catégorie la plus épouvantable avait comme nom de code "necros pedo" dans laquelle les enfants sont violés et torturés jusqu'à la mort.

La police en Russie et au Royaume-Uni estime que Kouznetsov et ses associés ont été en affaires pendant plus de deux ans, période pour laquelle ils sont soupçonnés d'avoir recruté environ 100 garçons âgés de 9 à 15 ans.

« La plupart des enfants ont été raflés dans les gares. Beaucoup d'entre-eux venaient de la banlieue, ou des régions environnantes. Seuls, avec des familles à problèmes. » a déclaré Kiril Mazourine, porte-parole de la police.

« Habituellement, lorsque des enfants comme ça arrivent dans la capitale, ils n'ont aucune idée où aller et ils trainent dans les gares. Il est très facile d'attirer ce genre d'adolescents avec la promesse d'un lit chaud ou d'une séance de cinéma. »

Beaucoup ont été attirés loin des orphelinats. « Les enfants ne sont pas enfermés », déclare Mazourine. « N'importe qui peut venir et leur promettre un repas chez Mc Donalds. »

Certains enfants sont payés pour recruter d'autres garçons pour être filmés, selon des informations parues dans la presse russe, pour une somme comprise entre 100 et 300 roubles (3 à 10 Euro).

Kouznetsov avait abandonné son poste en 1998 pour se consacrer à l'industrie pornographique lucrative. Expert autodidacte en informatique, il a modernisé son matériel pour lui permettre de pouvoir envoyer des vidéos directement aux adresses e-mail de ses clients.

Beaucoup clients lui ont passé commande de vidéos à plusieurs reprises. Le journal de Naples Il Mattino a publié une transcription d'un échange de courriels présumés entre un client potentiel et les fournisseurs russes.


- « Promets-moi que tu ne m'arnaquera pas », demande l'Italien.

- « Détendez-vous, je peux vous assurer qu'il y a de véritables décès », lui répond le Russe.

- « La dernière fois que j'ai payé, je n'ai pas eu ce que je voulais. »

- « Que voulez-vous ? »

- « Les voir mourir. »

- « C'est pourquoi je suis là. »



Toutefois, en définitive, la justice russe ne semble pas avoir retenu contre lui la qualification de meurtre: Kuznetov semble avoir été condamné à 3 ans de prison pour production et distribution de pornographie infantile. »

No comment...
Il semble toutefois que Kuznetsov n'ait été en effet condamné qu'à 3 ans d'emprisonnement, selon cet article du St. Petersburg Time. Ce qui ne signifie aucunement qu'il ne fût pas impliqué dans la fabrication et la vente de snuff-movies, comme l'insinue wikipedia afin de nier leur existence envers et contre tout, mais que les institutions russes sont aussi gangrènées que les nôtres par les Illuminati. Ce qui confirme les propos de Svali et Mary Anne à ce sujet.

Source originale:
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Snuff_movie
 http://www.guardian.co.uk/uk/2000/oct/01/ameliagentleman.philipwillan

Traduction pedopolis.com
 http://www.pedopolis.com/pages/themes/sous-pages/dementelement-d-un-trafic-de-snuff-movies-2000.html